Le Design Graphique aux D’Days
Durant cette cinquième saison des D’Days, nous avons été particulièrement séduits par la dimension graphique que prenaient certains projets. En effet, qu’il s’agisse de textile, d’objet ou encore de scénographie, le graphisme vient servir les projets et les rend percutants dans une manifestation où fusent expérimentations et recherches autour du design et dont il est difficile de se démarquer.
On pense par exemple au projet d’Isabelle Daëron (1), lauréate des Audi Talents Awards qui illustre son projet par des dessins avec un style fort et assumé pour mettre en valeur son projet. Dans un autre esprit, le collectif Label Famille, dont le positionnement est une réponse globale à un thème, propose une superbe affiche sérigraphie (2) pour présenter son projet commémoratif des 250 ans de l’ENSAD. Puis, dans les vitrines des Galeries Lafayette Gourmet, Laura Couto Rosado, grande gagnante du Design Parade de la Villa Noailles, expose ses pièces cosmogoniques (3) dans un décor graphique évoquant les planètes et le cosmos. On retrouve aussi des papiers peints et tableaux aux motifs géométriques (4) chez Rochebobois qui accentuent encore plus le côté immersif du showroom. Au musée Delacroix, les compositions graphiques des pièces de Dimorestudio (5) permettent un jeu de miroir et une conversation colorée entre les objets contemporains du studio italien et le mobilier ancien du lieu. L’exposition de l’ECAL à la galerie Boon (6) est impressionnante par sa diversité graphique et la dimension spatiale apportée à ces travaux en 2D. Le graphisme peux se décliner dans l’espace ou en volume et prend une autre dimension. On le voit avec le tapis de Sylvain de Belfort (7) qui questionne aussi les dimensions par un graphisme fort et coloré.
Enfin, nous avons été séduits par le Bestiaire (8) de la galerie Joseph rue de Turenne. Une série de petits costumes pour enfants, chacun décoré par un graphiste ou illustrateur pour constituer un univers fantastique et ludique qui retient notre attention.