« All the World’s Futures » – 56ème édition de la Biennale de Venise – Nos pavillons préférés
« All the World’s Futures » est le titre de la 56ème édition de la Biennale de Venise. C’est un programme mondialiste et très politiquement engagé que nous avons pu découvrir. Voici nos pavillons préférés :
Le Pavillon Japonais
« The Key in the Hand » de l’artiste Chiharu Shiota.
Nous sommes émus et séduits par la beauté de ces centaines de clés, « objets protecteurs des espaces de vie, mais aussi qui ouvrent des portes sur des mondes inconnus », dit l’artiste qui les suspend accrochées par centaines à des entrelacs de fil rouge au-dessus de barques en partance vers des pays inconnus.
Le Pavillon Français
3 pins de 5m de haut se déplacent tout doucement à l’intérieur et à l’extérieur du Pavillon et engendrent leur propre son à partir de courants électriques qu’ils produisent. Nous avons aimé la poésie alliée à la technologie de ces arbres en mouvement du projet TRANSHUMUS de l’artiste Céleste Boursier-Mougenot.
Les coucous du Pavillon Australien
Le Pavillon Australien est totalement redessiné. Comme une sculpture, une grande boîte noire très belle dont une partie est suspendue en porte à faux sur le canal des giardini, il a été fabriqué en Australie et transporté par container à Venise.
L’installation « Wrong Way Time » de l’artiste Fiona Hall nous a beaucoup plu. Bien que très pessimiste, « Wrong Way Time, le Temps des mauvaises directions » est à la fois un verdict : la guerre, les mutations climatiques, les inégalités économiques. Mais aussi un défi : une affirmation de la vie, une transformation. Nous avons choisi de vous montrer 2 de nos coucous préférés, objets émergents de l’ombre.
Martine Marescaux